A. Desauty : “Le Beauvais MMA, c'est une famille !†Sports de combat Beauvais MMA | Publié le 15 octobre 2020 à 19:00 par Alex Partager sur Facebook Tweeter Partager par email Crédit photo : Beauvais MMA Légalisé depuis le début de l’année en France, le MMA (pour "Mixed Martial Arts" en anglais, Arts Martiaux Mixtes) bénéficie d’une exposition à Beauvais avec le club du Beauvais MMA.Nous avons rencontré au dojo Léo Lagrange, Amalia Desauty, présidente du club depuis 2016 et Simon Miller, secrétaire adjoint. Ils nous en disent plus sur la discipline et la vie du club. En quelle année le club du Beauvais MMA a t-il été créé ?Le club a été crée en 2011 sous l'appellation Beauvais Pancrace Team. Il est ensuite devenu le Beauvais MMA. Le club compte aujourd’hui une vingtaine de licenciés, c'est une vraie famille.Pouvez-vous nous présenter cette discipline ?C’est un mélange d’arts martiaux mixte qui englobe tous les arts martiaux que ça soit du pied/poing ou au sol. Tout n’est pas permis, ce n’est pas non plus de la bagarre de rue (rires).On mélange de la boxe anglaise, du kickboxing, de la boxe thaï, des éléments de judo, de lutte libre, de jujitsu brésilien, de grappling (NDLR : ensemble des pratiques de lutte spécialisées au sol), c’est très très large.Le but de jeu c’est de prendre tous les gestes les plus efficaces de toutes les disciplines en évitant les coups létaux, il y a malgré tout des techniques interdites comme les doigts dans les yeux, les coups dans la trachée, dans la nuque... C’est tout de même une discipline très libre avec beaucoup de possibilités techniques.Quelles sont les infrastructures dont vous disposez ?Nous disposons de dojos qui nous sont gracieusement prêtés par la mairie avec des créneaux réservés pour le club. Lundi et samedi, nous sommes à Raoul Aubaud. Et le mercredi ici, à Léo Lagrange.Comment organisez-vous votre budget ?On dispose d’un budget propre grâce notamment aux licences des adhérents. Nous organisons également beaucoup de stages de cohésion auprès des maisons de quartiers notamment. Et des stages d’initiation et de self-défense qui nous permettent de financer le club.Organisez-vous des événements particuliers à l’année ?Cela nous est arrivé de faire des démonstrations sur des tatamis au Centre Commercial du Jeu de Paume. Nous avons également collaboré depuis sa création avec le Prox’Aventure (NDLR : dispositif de journées sportives et citoyennes encadrées par des policiers bénévoles) où nous intervenions. Mais cette année, le dispositif n’a pas été remis en place avec le COVID.