L'ASBO à l'épreuve de la meilleure attaque du groupe !

L'ASBO défie un nouveau club du top 5. Comment abordez-vous cette rencontre face à une formation qui a une grosse force offensive ?

K.S : On l'aborde normalement, on s'est préparé de façon classique. On de déplace pour prendre les trois points. Ils ont effectivement une grosse force offensive et une bonne base défensive. Nous aussi on a une bade défensive solide. On n'y va pas pour faire le dos rond et défendre. Au-delà du gros potentiel offensif, c'est aussi et surtout un collectif qui se projette rapidement vers l'avant. Ce n'est pas des individualités, c'est vraiment un gros collectif. 

C'est aussi une équipe irrégulière ces derniers temps...

K.S : Ils ont eu de nombreuses opportunités contre Chartres (ndlr : 1-1), le gardien a fait énormément d'arrêts. Le terrain était très gras, est-ce qu'ils ont l'habitude de jouer sur des terrains comme ça ? Mais ils sont effectivement irréguliers dans les performances depuis quelques temps. Ce n'est pas évident d'être toujours attendu, parce que lorsqu'on est premier ou deuxième, on est attendu sur tous les terrains. Avec les nombreuses descentes aussi, tous les matchs sont importants. 

Qu'est-ce qu'il a manqué offensivement sur les derniers matchs à Beauvais ? 

H.L : Il y a un peu de fatigue, on l'avait senti la semaine précédent Châteaubriant, sur tous les joueurs du secteur offensif à qui on a demandé beaucoup d'efforts défensivement. Ils ont bien participé, bien contribué à ces efforts là. On a été un peu moins juste techniquement. 

Vous avez aménagé la semaine pour retrouver un peu de tonicité ?

H.L : On en tient compte. Il y a des paramètres extérieurs qu'on ne maîtrise pas. Est-ce qu'ils dorment bien ? Est-ce qu'ils mangent bien régulièrement ? Pour bien récupérer, il faut que tous les éléments soient mis bout à bout. Nous sur les entaînements, on fait en sorte de bien suivre les données qu'on a. Après, il y a une partie qui nous échappe. On en a parlé aux garçons cette semaine, ils en sont conscients. Le maintien n'est pas encore acquis. 

Par rapport au Racing, il faudra surtout être très intelligent. S'ils veulent espérer quelque chose, ils doivent gagner. Il va falloir que l'on soit hyper intelligent, hyper concentré sur ce que l'on veut faire. Plus on retardera l'éventualité de prendre un but, mieux ce sera pour nous. Il faudra être très solide en début de match. Parce que si ils mettent le premier but, on sait que derrière c'est compliqué. 

Dans cette optique du maintien vous estimez qu'il faut combien de victoires, de points pour se sauver ?

H.L : C'est difficile à évaluer. Si tous les premiers battent les derniers, on peut se contenter de faire un ou deux résultats. La réalité n'est pas figée, inscrite dans le marbre. Il nous faut encore à minima trois victoires pour pouvoir espérer être en N2 la saison prochaine.