Le départ d'Esteban Devich signe la fin d'un cycle au BRC

 Rugby  Beauvais Rugby Club   | Publié le par Alex
Crédit photo : Tribune Beauvaisienne

Comme annoncé depuis quelques semaines, le co-entraîneur du Beauvais Rugby Club Esteban Devich quittera ses fonctions à la tête du club beauvaisien à la fin de la saison. Le technicien argentin s'est penché sur son parcours et sur les quelques mois qui lui restent à accomplir à la tête de la Red Army.

Esteban, raconte-nous comment ton départ s'est décidé ?

Je suis allé voir Olivier début janvier. On a discuté et on s'est mis d'accord sur mon départ cette année parce qu'il y a un cycle qui est quand même fini. Moi j'ai besoin de retrouver un peu de fraîcheur quelque part pour un nouveau projet. Comme j'ai déjà dit dans la presse, le club est installé en Fédérale 1, ça fait quand même 6 saisons que je suis là, 6 saisons pour un coach, ce n'est pas commun. Et le fait qu'on se soit installés en Fédérale 1, j'ai l'impression que mon job est fait.


C'est une fierté justement pour toi de voir que le club est installé à ce niveau ?

Bien sûr, le club est installé à ce niveau, maintenant il y a une salle de musculation digne de ce nom, même de nouveaux bureaux aujourd'hui (installés à Marcel Communeau

La fierté est là j'aurait été encore plus fier si on était arrivés en Nationale 2 l'an dernier mais ça se joue à rien.

La fierté, c'est aussi se dire qu'en 5 ans, on fait quand même 3 matchs de montées et une montée l'année du COVID. Franchement, je pense que le résultat est positif. Même cette année, avec les moyens qui sont un peu différents, avec beaucoup de jeunes, on n'a pas beaucoup perdu de matchs.


Quels souvenirs tu retiendrais de ton passage à Beauvais ?

Mon souvenir, ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est quel souvenir je vais laisser ici !

Pour certains, le souvenir d'un mec un peu trop rigoureux, c'est ce qui me colle à la peau. Et pour les autres, peut-être de l'amitié. Le plus important pour moi, c'est le lien affectif que je peux laisser ici, il y a des gens avec qui je suis très attaché. 

Et après au niveau du club, la structuration du club, aider à franchir un pas ce qu'on a fait. On est installés en Fédérale 1 et encore en course aujourd'hui pour se battre pour les play-offs. Ce n'était pas gagné à l'avance. On était en Fédérale 2 quand je suis arrivé avec Jean-Pierre Lalloz.


Quel sera ton projet la saison suivante ?

Je suis en train de chercher mon nouveau point de chute, j'ai déjà des pistes mais je ne peux pas en parler. J'ai déjà eu des entretiens et franchement si je peux faire vite ce sera très bien, pour que tout soit calé notamment par rapport à ma famille parce qu'il faut que je déménage. Après c'est la vie d'un sportif, d'un coach. Je ne suis pas quelqu'un qui va aller dans un endroit pour une saison, j'ai un profil pour faire partie d'un projet.


Pour finir, que peut-on te souhaiter avec ton équipe pour cette fin de saison ?

Un match de montée avec de longues phases finales. Et finir de la meilleure manière avec de l'engagement (sourire).