Wil ASBO « Je suis passionné par Beauvais depuis mes 10 ans » Football Association Sportive Beauvais Oise | Publié le 11 mai 2020 à 10:00 par Alex Partager sur Facebook Tweeter Partager par email Crédit photo : Tribune Beauvaisienn Connu sous le pseudo de Wil ASBO sur les réseaux sociaux, Wilfried Rondeau est un passioné de sport et plus particulièrement de l’équipe de foot beauvaisienne. Il vient de sortir récemment un livre « Les Rêveries de Fayel » qui mêle romance et sport. Nous avons évoqué avec lui sa passion pour le club et pour la ville de Beauvais. Pouvez-vous vous présenter rapidement pour nos lecteurs ?Je m’appelle Wilfried Rondeau, j’ai 38 ans et j’habite en Seine et Marne à Rosny en Brie. Je suis Conseiller Principal d’Education dans un établissement scolaire de la région parisienne, au collège Marie Laurencin à Ozoir la Ferrière.Vous venez de sortir un livre Les Rêveries de Fayel, pouvez-vous nous en dire plus ?Mon livre est avant tout une histoire romantique, celle d’un professeur de philosophie Gilles Fayel, le héros du roman. Il raconte une relation amoureuse qui se noue notamment autour d’un terrain de rugby.Sur Facebook on vous connaît sous le nom de "Wil ASBO".Sur les réseaux sociaux, j’ai gardé le surnom Wil ASBO que mes amis m'avaient donné lorsque j’étais plus jeune. "Wil" en rapport à mon prénom et ASBO pour le club, bien sûr. J'ai même fait floquer un maillot du club avec ce pseudo !Quand avez-vous commencé à suivre le club ?Je supporte le club depuis que j’ai 10 ans. J'ai vécu ma première rencontre à Pierre Brisson au début des années 1990. J’ai vécu de belles émotions dans ces années-là à l’époque de la deuxième division avec entre autres Daniel Zorzetto, Mathieu Verschuère, Olivier Vandevoorde... J’ai également suivi assidûment la belle saison 2001-2002 sous la houlette de Jacky Bonnevay avec des joueurs comme Yohann Demont, David De Freitas et Marc-Eric Gueï qui avaient entrevu la première division. J’ai ensuite continué à suivre le club de manière régulière jusqu’à la saison 2004-2005.Et aujourd'hui, vous vous rendez toujours au stade ?J’ai un peu abandonné Pierre Brisson depuis 5-6 ans malheureusement ! De mémoire mon dernier match est un Beauvais-Alfortville. Mais ça ne m’empêche pas de toujours encourager l’ASBO à distance. Notamment grâce au site foot-national que je consulte tous les week-end.Qu’avez vous-pensé de la dernière saison probante de l’ASBO ?Ce qu’on doit retenir dans ces circonstances très particulières, c’est la montée ! Les supporters l’attendaient depuis un moment. Au vu de la dynamique de l’équipe avant l’interruption du championnat, je suis persuadé que nous serions montés à la fin de la saison.Vous arrive t-il de suivre également d’autres clubs de la ville ?J’ai notamment suivi le BOUC Volley lors de leur grande époque en première division. Je me souviens que Frantz Granvorka (NDLR, international français aux 288 sélections) avait terminé sa carrière à Beauvais ! J’ai ensuite été très triste au moment de leur descente pour des raisons financières. Concernant le BRC, je suis le rugby de très loin mais je suis ravi de leur montée en Fédérale 1 pour la saison prochaine.Vous êtes de région parisienne, d’où vous vient cet attachement pour la ville de Beauvais ?J’ai des racines familiales près de Beauvais. Ma famille réside à Mouchy le Châtel à une vingtaine de kilomètre de Beauvais près de Hermes. Quand j’étais jeune, j’ai eu un coup de foudre pour la ville, une sorte de passion irrationnelle pour Beauvais et pour le quartier de la Cathédrale notamment. Cette passion s’est retrouvée dans les tribunes du Stade Pierre Brisson où j’y ai gardé beaucoup de souvenirs après avoir suivi l’ASBO toutes ces années.